jeudi 16 février 2012

Tendue vers la Grèce

"[...],Nous écoutons la radio, auditeurs d'un avenir qui se décide sans nous et dont nous avons peur. La hantise a accompli son travail et nous sommes d'un bout à l'autre de l'Europe accablés, incapables de nommer le nom du spectre qui nous paralyse tant nous sommes convaincus que de sa présence en nous, le h de l'être, dépend notre h-umanité. Ainsi, les fantômes ont acquis une place de choix. Ils vivent à l'endroit même de la conscience." Le Hêtre et le Bouleau, Camille de Toledo.

"Une poignée de banques internationales, d'agences d'évaluation, de fonds d'investissement [...] qui revendiquent le pouvoir en Europe et dans le monde et se préparent à abolir les états et la démocratie en utilisant l'arme de la dette". Manolis Glezos (héros de la résistance grecque), Libération du 14/02/12


"L'Europe était un rêve qui s’est effondré rapidement. C’est l’époque des managers. Vous ne voyez donc pas comment les premiers ministres dirigent les pays comme des équipes de football ? […] La situation dans laquelle nous vivons est effroyable. On a lutté pour des choses qui ne se sont pas réalisées. Je suis interloqué par la crise économique de mon pays, je ne vois pas d’issue. J’ai vécu l’occupation allemande et la dictature des colonels, mais avec la crise je ne vois pas le bout du tunnel. Un siècle s’est achevé, rempli d’espoir et d’événements catastrophiques", Theo Angelopoulos

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