Une essai radiophonique à caractère pornographique (projet en cours - en collaboration avec Gerald Kurdian).
L’oreille scrute et interroge, c’est le premier sens du verbe écouter (Cf. Jean-Luc Nancy: écouter – auscultare – est étymologiquement l’association d’un sens – auris, l’ouïe – et d’une tension – -culto).
X. Histoires de l'oreille va se construire comme un album - l'enchaînement de plusieurs pistes créant un ensemble homogène - les pistes ayant cependant une existence autonome. Chaque piste sera travaillée comme un morceau à part entière - un îlot précis et précieux. Ici la logique des pistes est une réponse formelle à la nomenclature significative de la pornographie - créer un catalogue consultable selon la dénomination d'une pratique, d'un rite ou d'une identité donnée.
Il ne s'agit ni de concurrencer l'effet X ou de donner à entendre un méta-discours sur la pornographie. Le désir premier est de créer de l'effet - susciter une écoute qui fouille et créer de la sensation.
Nous allons chercher dans le monde, la ville, le paysage, les voix, les terrains de jeux, les lieux de force concentrique, de silence nocturne, d’engouement collectifs, de balbutiements ou de maîtrise du discours, ce qui traitera et révélera d’une archéologie sonore X.
Traiter du pornographique c'est questionner (au-delà des représentations communes) ce qui dans l'organisation des codes, des rapports de pouvoir, des mises en scènes que la société fait d'elle-même, fabrique de la pornographie : ce qui suscite le plaisir et la fascination du gros plan, entre le pédagogique, l'indécent, la violence et la subversion. A quel signe me renvoie ce que j’entends ? Cette expérience d’exploration physique sera proposée à l’auditeur - l’idée de pornographie étant ici envisagée comme une volonté de gros plan, de plan serré: une expérience sonore d’auscultation. Une écoute qui fouille, qui interroge ce qu’elle entend dans le même temps de la sensation que ce son lui provoque, l’incorpore à soi.
Pour ce projet je réécoute "Chansons pour le corps" de Luc Ferrari sur des textes de Colette Fellous - et je confirme mon intuition de vouloir travailler avec une chanteuse lyrique...
Traiter du pornographique c'est questionner (au-delà des représentations communes) ce qui dans l'organisation des codes, des rapports de pouvoir, des mises en scènes que la société fait d'elle-même, fabrique de la pornographie : ce qui suscite le plaisir et la fascination du gros plan, entre le pédagogique, l'indécent, la violence et la subversion. A quel signe me renvoie ce que j’entends ? Cette expérience d’exploration physique sera proposée à l’auditeur - l’idée de pornographie étant ici envisagée comme une volonté de gros plan, de plan serré: une expérience sonore d’auscultation. Une écoute qui fouille, qui interroge ce qu’elle entend dans le même temps de la sensation que ce son lui provoque, l’incorpore à soi.
Pour ce projet je réécoute "Chansons pour le corps" de Luc Ferrari sur des textes de Colette Fellous - et je confirme mon intuition de vouloir travailler avec une chanteuse lyrique...
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