mercredi 23 janvier 2008

le récit de voyage ou "fiction documentaire"

Tiens, je poursuis mes recherches pour le projet "exploratrice" et je tombe sur cet article remue-net sur Philippe Vasset, auteur du Livre Blanc, dont A. m'a parlé tout récemment alors que je lui racontais mes envies d'exploration à travers la contsruction d'un récit, un récit pour la scène, disons pour une forme vivante, en direct, pour une installation...je lui racontais alors mes envies de partir de ce que cette rencontre avec F. vieille dame de 80 ans pouvait être le point de départ et le récit de ce qu'elle m'a confié pouvait me servir de "carte" pour partir sur le territoire même de son récit, cette île pas si lointaine...cela correspond aussi à mon désir d'ouvrir la thématique de ce projet au lieu de la réduire à l'objet même du récit de F. Ce qui m'intéresse c'est de partir de cette thématique de la famille, de la filiation, de la mémoire, en construisant mon récit à travers mes différentes étapes, escales, thématiques, rencontres. Ma première escale j'aimerais la faire, sur la question du Pardon, le jour du vendredi saint, lors d'une fête donnée en l'honneur d'un pénitent, qui se charge de la croix et refait le chemin pour expurger ses fautes....dur oui, ou un peu barré, mais cette question du pardon par rapport à la famille me hante, je voudrais aller voir de plus près, là où certains croient encore aux vertus du rituel, comment on pardonne, comment le mécanisme du pardon se met en branle, la-bas sur cette île pas si lointaine....
Donc il s'agira de la première épingle clouée sur la carte et de la première étape de l'exploratrice Léonie!! Je crois que j'aime bien ce nom mais je me donne le droit de changer encore mille fois d'avis, par exemple j'aime bien aussi Lady Montagne...

Bref tout ceci est à rapprocher de cette réflexion :
- « pour laisser s’épanouir ces formes inachevées, pour permettre la coexistence et l’interpénétration réciproque du réel et de la fiction, pour ouvrir le texte à ses lecteurs, il nous faudrait, au lieu du roman, une forme plus proche de ce que l’art contemporain appelle installation, c’est-à-dire une juxtaposition d’éléments entre lesquels on puisse circuler, un texte préparé comme l’étaient il y a cinquante ans les pianos, bref, une machine. » C’est un extrait de « Machines romanesques », la contribution de Philippe Vasset au livre collectif Devenirs du roman réalisé par la revue Inculte au début de l’année 2007.
J'aime bien cette idée de machine "romanesque", d'exposition du mécanisme...tiens ça me rappelle un peu le texte de Gertrude Stein présenté lundi soir par le TOC...

combi humide à l'extérieur mais toujours étanche...et jaune biensûr!

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